LIncal. (3.63/5 pour 52 avis) Gérer mes listes. Un univers totalement nouveau dont le lecteur suivra l'évolution, et le renouveau par le biais de John Difool, antihéros manipulé par l'incal Giraud-Moebius Jodorowsky L'univers de l'Incal Les années Métal Hurlant Les Humanoïdes Associés Space Opera Spiritualité et religion.
Précédent13 141516 17 Suivant THE WORLD OF HANS ZIMMER. Musique classique AMNEVILLE 57360 Le 30/09/2022 à 20:00 700THE WORLD OF HANS ZIMMER A Symphonic Celebration Après une tournée triomphale en 2021 réunissant plus de 41 000 spectateurs ainsi que deux concerts complets à Paris à La Seine Musicale et à l'Accor Arena en 2019, « The World of Hans Zimmer
Lerécit d'un tournant de la vie de Jean-Sébastien Bérubé : en 2007, il entame une carrière de dessinateur de bande dessinée tout en continuant à un niveau professionnel un sport de combat radical, le karaté kyokushin. Mal dans sa peau, il
Leco-créateur de "Valérian et Laureline" disparu ce dimanche à l'âge de 83 ans, avait un pied à terre à St-Hippolyte.
Undessinateur de Winnipeg se dit honoré de jouer un petit rôle dans un moment historique après que sa bande dessinée sur la vice-présidente américaine Kamala Harris a été incluse dans les
Biographiede Pierre Alary. Pierre Alary est né le 1er mai 1970. En 1991, il intègre la prestigieuse école graphique des Gobelins à Paris. Il y reçoit un enseignement principalement tourné
Top10. des bandes dessinées SF (francophones) à lire absolument, ou à se faire offrir à Noël. Nous avions déjà fait un classement des BD qu'il faut avoir lues avant de mourir, et
Ilse tourne vers la science-fiction et revient une nouvelle fois à son expérience de combattant dans une sale guerre manipulée par la politique : il la transpose dans le roman "The Forever War" (1974, "La Guerre éternelle", publié deux ans plus tard en France aux éditions Opta, puis repris en livre de poche dans la collection "J'ai lu"). Cette allégorie futuriste de la grande guerre
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D’abord parce qu’Infinity 8 réunit une brochette de stars » du 9e Art parmi lesquelles Lewis Trondheim, Zep - le créateur de Titeuf -, Olivier Vatine, Boulet, Fabien Vehlmann, Emmanuel Guibert. Ensuite parce que ce space opera humoristique repose sur un audacieux concept de reboot » qui lui permet de décliner une même situation en une infinité - théorique - d’intrigues… La série s’inspire des pulps, ces revues américaines bon marché des années 1950-1960 qui compilaient des récits - sans prétention littéraire - mixant polar, horreur et érotisme bon enfant. J’en ai lu une quantité astronomique, ainsi que des romans et nouvelles de SF made in USA, entre 15 et 20 ans », précise Trondheim, qui en a aujourd’hui 52. On y croise donc autant de belles pépées chacun des tomes a pour héroïne une fliquette de l’espace à la plastique hyperavantageuse que d’extraterrestres polymorphes, mais aussi des nazis du futur vénérant la tête congelée d’Hitler et un rabbin venu d’une autre planète ! Tout ça restant évidemment à prendre à ce 42e degré dont Trondheim s’est fait une 8 - Collectif - éditions Rue de Sèvres, 17 euros le volumeLe plus fataliste Trees »L’auteur britannique Warren Ellis Daredevil, Batman, The Authority, Transmetropolitan etc. a largement contribué au renouveau de l’industrie des comics ces deux dernières décennies. Entre l’écriture de deux romans, le voilà qui revient à ses premières amours avec ce récit de pure y assiste à une certain fatalisme des terriens face à une invasion dont tous ignorent les visées. L’humanité excelle dans la résignation, sur à peu près tous les sujets », souligne Warren Ellis. Ce premier volume s’articule autour de plusieurs personnages issus des quatre coins du monde un Américain qui espère devenir maire de sa ville, un artiste chinois en quête d’identité, un scientifique basé en Norvège arctique et une jeune italienne liée, contre son gré, à un mouvement fasciste. Tous vivent à l’ombre d’un mégalithe extraterrestre, et tous, même s’ils n’en ont pas conscience, en ont développé une sorte de dépendance. Une fois que j’ai trouvé l’idée faisant de l’atterrissage des "Arbres" un événement global, la traiter de façon chorale s’est faite évidente », concède Warren Ellis. L’impact de ces événements sur des cultures très différentes a naturellement induit plusieurs histoires très différentes ».Trees, de Warren Ellis & Jason Howard – éd. Urban Comics, 10 euros le volumeLe plus visionnaire Centaurus »Un gigantesque vaisseau-monde » a quitté la Terre à l’agonie. Vingt générations se sont succédées à son bord depuis son départ. Sa finalité trouver une planète susceptible d’accueillir nos descendants. Vera, satellite de l’étoile Proxima Centaurus, pourrait convenir. Un équipage trié sur le volet y est donc envoyé en reconnaissance… En croisant les intrigues et en les plaçant sur deux plans différents - l’espace dans le vaisseau et le sol de Vera -, les scénaristes Leo Aldébaran, Bételgeuse, Antarès, Survivants, etc. et Rodolphe Kenya, Namibia, etc. inscrivent davantage leur récit dans le genre hard science que dans celui du space opera, mille fois exploité en d’autant plus vrai qu’il s’articule autour d’une préoccupation d’actualité celle de la probable future dégradation des conditions de vie sur titre personnel, Rodolphe se défend pourtant de tout fatalisme Aprèsle choc des civilisations et la crise pétrolière des années 1970 - dont on devait ne jamais se remettre ! -, on apprend à relativiser. La folie des hommes est certes en pleine activité, mais ne l’a-t-elle pas toujours été ? »Centaurus, de Léo, Rodolphe & Janjetov - éd. Delcourt, 11,99 euros le volumeLe plus littéraire Ravage »Aussi étrange que cela puisse paraître, jamais le roman Ravage de René Barjavel n’avait été adapté en BD. Peut-être était-ce dû à sa réputation sulfureuse le livre ayant été écrit en 1943 - donc pendant l’occupation allemande -, certains y ont vu une glorification du maréchal Pétain ? Pas de quoi rebuter le scénariste français Jean-David Morvan ni le dessinateur Rey Macutay, qui osent enfin mettre la célèbre dystopie de Barjavel en bulles et en cases. Reconnu comme l’un des tout premiers romans post-apocalyptiques, Ravage raconte donc l’effondrement des sociétés modernes suite à une catastrophe technologique ici, la disparition de l’électricité.Pour Jean-David Morvan, en faire une bande dessinée relevait du rêve d’adolescent J’ai découvert le livre à douze ou treize ans, quand j’ai commencé à lire de la science-fiction – notamment française. Je crois me souvenir qu’étant, à l’époque, fasciné par la série Valérian, de Christin et Mézières, j’ai voulu trouver un équivalent en romans. De fil en aiguille, ça doit bien faire dix ans que je projette de l’adapter en BD ».Ravage, de Jean-David Morvan & Rey Macutay - éditions Glénat, 13,90 euros le volumeLe plus réaliste Mars Horizon »L’humanité fantasme depuis des décennies à l’idée d’un jour visiter Mars. Florence Porcel, elle, l’a fait. Enfin, en bande dessinée. Épaulée par le dessinateur Erwann Surcouf, l’auteure-comédienne-animatrice imagine - sous la supervision d’une flopée de scientifiques - les défis que rencontreront les premiers explorateurs de la planète rouge dans Mars Horizon. Ils sont psychiatre, médecin, ingénieur, pilote ou encore botaniste ce sont les ambassadeurs de la première mission habitée vers Mars…. Plutôt que de m’attarder sur des considérations trop techniques, j’ai préféré m’intéresser à la psychologie des membres de l’expédition. La réaction des uns et des autres dans cet environnement hyperhostile, c’est la seule chose qu’on ne pourra jamais vraiment simuler avant un éventuel départ », déclare Florence la demoiselle sait de quoi elle parle puisqu’elle a, en 2014, fait partie des candidats - sur plus de - retenus pour le second tour des sélections du projet Mars One qui envisage d’envoyer des êtres humains s’installer définitivement sur la planète Mars ; puis elle a participé à une mission de simulation de séjour sur Mars, début 2015, au sein de la Mars Desert Research Horizon, de Florence Porcel & Erwann Surcouf- éditions Delcourt, 16,50 euros
Société Cette année on fête un sacré anniversaire ! Cela fait maintenant 50 ans que l’homme a posé le premier le pied sur la Lune et a ainsi marqué un véritable tournant dans notre histoire. La conquête de l’espace est devenue un véritable enjeu pour de nombreux pays, et ne cesse de stimuler l’intérêt et l’imaginaire du grand public comme des scientifiques. De la fiction aux innovations technologiques, du projet touristique à l’implantation d’une ville sur Mars, il existe une grande histoire entre l’Espace et nos villes. Mais alors, quelles sont véritablement les relations entre elles ? La relation entre l’Espace et nous est plurielle ; outre les apports en matière de satellites ou encore de données GPS, l’Espace est également une importante source d’inspiration. Dessinateurs, écrivains, réalisateurs, de nombreux artistes ont développé un imaginaire riche autour des mystères de l’Espace, souvent à la jonction entre pure fiction et réalité scientifique. Extraterrestres, villes lunaires, vaisseaux spatiaux… l’univers autour de l’Espace s’est fait une véritable place au sein de notre culture, à travers différents médias. Cet univers encore peu connu par le grand public soulève bien des questionnements, notamment quant à la possibilité de s’y installer et d’y concevoir de nouvelles formes d’urbanité sous forme de villes spatiales. L’Espace cet allié invisible pour nos villes Les scientifiques ont considérablement progressé sur leurs connaissances à propos de l’Univers et notre système solaire. Mais quels sont les services qu’apporte l’Espace au quotidien à notre Terre et à nos villes ? Grâce aux avancées technologiques et au travail fourni par nos ingénieurs et scientifiques ces dernières décennies, nous avons pu envoyer dans l’Espace des satellites. Ces derniers, toujours plus performants, nous rendent aujourd’hui la vie beaucoup plus simple et pratique. Ces innovations technologiques permettent d’alimenter de nombreuses données aux nombreux outils que nous utilisons tous les jours pour nous situer, nous déplacer, nous renseigner lorsque nous pratiquons nos villes. Placés en orbite autour de la Terre, ces satellites nous fournissent d’importants lots de données dont les applications smartphones, les ordinateurs et autres se servent pour améliorer notre quotidien via leur utilisation. Le Wifi, les réseaux, ainsi que les données cartographiques sont également le fruit du travail de ces satellites. Il existe donc une relation “pratique” entre l’espace et notre planète, qui permet de mieux appréhender la vie qui nous entoure, notamment en ville ; l’Espace devient un espace créateur de services utiles pour notre Terre. Certes, l’Espace et la Terre entretiennent ces relations techniques qui permettent un meilleur fonctionnement et une meilleure connaissance de notre planète. Mais nos rapports avec notre galaxie et ses multiples planètes passent également par la fiction et l’imaginaire…! L’Espace un nid à idées pour nos fictions L’espace a toujours suscité un intérêt fort chez le grand public. BD, films, jeux vidéos… tout y est passé ! Avec la “science-fiction”, l’Espace est sur tous les écrans, sur toutes les images, ce qui a permis bien sûr de multiples représentations au fil des époques, aussi bien totalement fictives et loufoques, que proches d’une certaine réalité scientifique. Avec toutes ses représentations, l’imaginaire autour de la ville et de l’habitat dans l’espace s’est également développé. Libre aux artistes en tout genre de concevoir et d’imaginer la vie sur une autre planète ou dans une autre galaxie. Crédit photo ©SpaceX via Unsplash De très grandes œuvres cinématographiques et séries devenues cultes ont vu le jour autour de cette dimension spatiale Star Wars, Star Trek, Alien… Bien que fictives en tout point, ces sagas mettent en scène de véritables écosystèmes urbains, avec des villes, des véhicules, des espaces verts et bien plus encore. D’autres productions, plus réalistes, semblent être précurseurs et presque visionnaires quant à la future installation de l’homme dans l’Espave, comme le film Seul sur Mars, qui propose méthodes et techniques permettant à l’homme de survivre de manière durable sur une autre planète. L’imaginaire impulsé par la découverte de l’Espace et de potentielles autres planètes habitables n’a cessé de développer de nouveaux concepts fictifs qui ont marqué des générations, et qui aujourd’hui, semblent presque inspirer ce qui pourrait être demain, nos futurs villes spatiales. Et concrètement, où en sommes nous ? En effet, outre la fiction née autour de ces rêves de conquête spatiale, la course à l’exploration spatiale est elle bien réelle. En ce sens, de nombreux projets ont déjà été proposés, voire réalisés ! De nombreux satellites ont été envoyés, des sondes ont été posées sur Mars et sur la Lune et certains robots également qui récoltent informations, analyses et photographies. Cette soif d’exploration ne cesse de s’amplifier et vient questionner sur l’avenir de notre Terre et sur comment pourrons-nous recréer une forme de vie sur d’autres planètes. Et si ce “fantasme” de vivre sur une autre planète devenait bien réel ? D’ici fin 2030, l’Homme devrait être en mesure de coloniser Mars selon la NASA. Bien que les conditions de vie soient très différentes de celles que nous connaissons sur Terre, les avancées technologiques pourraient nous permettre de surmonter ces aléas climatiques et de s’y installer. Un rêve pas si lointain ! Crédit photo ©Nicolas Lobos via Unsplash Habiter sur Mars nécessiterait cependant une première phase, consistant à établir une ébauche d’urbanisation sur la Lune, satellite naturel de la Terre. Avec la conquête de la Lune et de Mars, viennent s’ajouter plusieurs questionnements. Lors de la découverte d’un pays, d’une région, d’un continent, la question de savoir qui occupe quelle partie du sol est primordiale ! Une colonisation, ça s’anticipe, et celle d’une autre planète d’autant plus. Cette course à l’Espace viendrait donc soulever des problématiques de répartitions des terres ; qui était là en premier ? A qui revient cette partie de la Lune ? De Mars ? De véritables enjeux géopolitiques et de gestion du territoire pourraient naître de cette conquête spatiale, en espérant ne pas déboucher sur des affrontements de territoires… Mais déjà aujourd’hui, avant même cette installation future sur la Lune ou Mars, plusieurs initiatives innovantes sont développées. Une nouvelle forme de tourisme devrait voir le jour en 2023 le tourisme lunaire. L’agence SpaceX, pilotée par le célèbre Elon Musk, prévoit d’emmener faire un tour de la Lune à plusieurs artistes, dont le collectionneur et milliardaire Yusaku Maezawa, à bord du lanceur Big Falcon Rocket. Cette expérience va être la première à destination non professionnelle, mais bien touristique ! Encore faut-il avoir les moyens et la carte d’invitation pour y aller… Mais pourquoi pas rêver encore plus grand ? Les Japonais l’ont fait en proposant un ascenseur reliant la Terre à la Lune. Ce fantasme de science-fiction pourrait pourtant devenir une réalité, et une équipe d’ingénieur planche dessus et compte bien réaliser ce projet fou. Cet ascenseur du futur pourrait constituer un premier pas vers le tourisme spatial, mais aussi une nouvelle méthode de transport vers la Lune à coûts beaucoup plus réduits ! Si un aller-retour vers la Lune devient possible, qu’est ce que engendrer pour nos villes ? Cela rappelle les projets de mobilités ultra-rapides type Hyperloop, qui questionnent sur la mobilité extrême que les urbains de demain pourraient adopter … Il semblerait que les technologies actuelles laissent penser que notre arrivée sur la Lune, voire sur Mars, se rapproche à grand pas. La frontière entre fiction et réalité s’amincit de jour en jour ; la colonisation de l’espace est en marche et ne compte pas s’arrêter. Seulement, beaucoup de questions devront tôt ou tard se poser comment recréer des écosystèmes urbains cohérents sur une autre planète ? N’irons-nous pas vers une nouvelle logique, celle de villes protectrices, fermées sur elles-mêmes telles des bulles isolées devenir vivables dans leur nouveau climat ? Comment allons-nous départager ces nouveaux territoires, et quels seront les enjeux géopolitiques qui découleront de cette colonisation bien plus proche qu’elle n’y paraît ? Crédit photo de couverture ©Bryan Goff via Unsplash La Rédaction , le 26 juillet 2019
TUSTOMU NIHEI / GLÉNAT Pixels Mangas Publié le 25 janvier 2019 à 09h17 - Mis à jour le 25 janvier 2019 à 09h17 Méga-PixelsLe créateur de la série de mangas Blame ! » est un des premiers dessinateurs japonais à avoir popularisé le genre en France. Le Festival d’Angoulême lui consacre une exposition. Printemps 2000. Dans les rayons manga des librairies françaises encore clairsemés, les lecteurs découvrent un nouveau récit de science-fiction corrosif. Ils suivent les pérégrinations de Killee, un héros taciturne qui arpente une immense cité métallique et mécanique, à la recherche d’un génome sain, vestige d’une époque où les humains et les machines ne se confondaient pas tant. L’histoire est brutale. Le dessin est sombre, brut, novateur L’histoire est brutale, quasi muette, sujette à toute interprétation et tout fantasme. Le dessin est sombre, brut, novateur. Son nom résonne contre les parois de son décor étouffant Blame !. Son auteur, Tsutomu Nihei, est un jeune inconnu. Vingt ans plus tard et au terme d’une production de séries qui ne s’est jamais suspendue, ce maître de la science-fiction japonaise est mis à l’honneur dans une exposition au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême qui se tient du jeudi 24 au dimanche 27 janvier. Blame ! fait partie des premières œuvres qui ont facilité l’introduction du manga en France, notamment à destination des adultes », rappelle Satoko Inaba, directrice éditoriale chez Glénat, l’éditeur français de M. Nihei. En grande partie parce qu’il s’agit d’une œuvre cyberpunk universelle et compréhensible, contenant très peu de codes japonais. » Une mise en images du désenchantement du Japon Fan d’architecture, des romans du pape du cyberpunk William Gibson et des créatures façonnées par Hans Ruedi Giger pour le film Alien, Tsutomu Nihei s’inscrit dans la lignée des mangakas, comme Katsuhiro Otomo Akira ou Masamune Shirow Ghost in the Shell, qui ont mis en images le désenchantement du Japon après une période de reconstruction post-seconde guerre mondiale, faste et pleine de fascination pour la technologie. Lire aussi Ghost in the Shell » des intelligences artificielles et des hommes Au Japon, la science-fiction n’est pas très populaire », raconte l’auteur au Monde. Avant de développer avec le sourire En réalité, je n’aime pas qu’on me dise que je suis un auteur de SF [science-fiction] car je ne veux pas être catégorisé, d’autant que j’aime mélanger les genres. Pour “Aposimz”, j’interdis à tout le monde d’utiliser le terme de SF car, dès qu’ils entendent ce mot, les gens n’achètent plus. Ce n’est pas du tout pour nier la SF, mais plutôt pour élargir le public. Quant aux fans, eux savent dès les premières pages que ç’en est. » En fer de lance du cyberpunk japonais, Tsutomu Nihei est archétypal de la science-fiction des dix dernières années, qui digère les différents courants de ce genre, intègre énormément d’influences occidentales », estime Stéphane Ferrand, le commissaire de l’exposition angoumoisine consacrée au maître. L’auteur, né en 1971 dans la préfecture de Fukushima, aime s’amuser des codes de l’horreur, mais aussi faire appel dans ses séries les plus récentes au space opera Knights of Sidonia, ou encore inventer des récits postapocalyptiques, à l’instar de sa dernière série, Aposimz, qui vient de paraître en France. Il invoque également des genres populaires japonais comme le mecha, qui met en scène des hommes dans des robots géants, et fait de nombreux clins d’œil à des créatures ou plans célèbres de Moebius, Enki Bilal ou encore Stanley Kubrick. Lire aussi Aposimz », le nouveau manga cyberpunk de l’auteur de Blame ! » J’aimerais qu’il y ait plus de clones » Le transhumanisme traverse l’œuvre de Tsutomu Nihei Dès ses débuts au milieu des années 1990 et jusqu’à Aposimz, qui raconte comment un groupe d’exilés tente de survivre sur un astre artificiel ravagé, Tsutomu Nihei n’a eu de cesse d’explorer la fusion de l’être humain et de la machine. Dessiner la chair qui se mécanise et se transforme, questionner la part et la perte d’humanité de ces hybrides… Le transhumanisme traverse la bibliographie de l’auteur. Je montre des univers dans lesquels les gens ont déjà avancé sur le sujet et sont allés très loin, et ce qui en a découlé après. C’est comme anticiper dès maintenant les questions qui se poseront demain », résume le dessinateur. Nihei pourrait faire sienne la formule de Rabelais “Science sans conscience n’est que ruine de l’ame” », estime Stéphane Ferrand. Des sujets aux portes de notre époque et pour lesquels le mangaka s’enthousiasme, sans inquiétude. J’espère que les progrès vont s’accélérer, même si des questions morales freinent. J’aimerais qu’il y ait plus de clones par exemple, ou que le design génétique soit démocratisé. Ce qui me gêne en revanche aujourd’hui, c’est que, par exemple, une personne amputée va toujours avoir besoin d’un médecin ou d’un spécialiste pour la maintenance de la partie artificielle. L’idée de maintenance me dérange. » Si Tsutomu Nihei admet bien volontiers ses influences, il n’aime guère expliquer les nombreuses références qu’il maintient d’une série à l’autre, comme la présence transversale de certaines entités commanditaires et secrètes l’agence de santé publique ou encore l’industrie TOA. Moi-même quand je lis les œuvres et que j’y trouve des ressemblances, des références, j’ai envie de demander à l’auteur si ça fait partie d’un ensemble, s’il y a une explication. Mais je sens que s’il répond je vais être déçu. Alors en ce qui me concerne, je préfère ne pas répondre et laisser mes lecteurs se faire leur idée. Je compte encore faire quelques séries, et ce n’est qu’après que j’expliquerai. » Vers un style plus accessible Insondable comme ses héros, l’auteur japonais entretient le flou sur l’interprétation de son œuvre. C’est en ce sens qu’il a une vraie démarche d’auteur. Il rêve d’un lecteur qui comprenne directement son point de vue, son travail. Il requiert son attention, lui demande de prendre du temps avec des planches très fournies et peu bavardes. Il impose un questionnement », analyse le commissaire d’exposition. Une fois que l’œuvre est publiée, je ne veux plus la commenter ou donner des explications complémentaires. Pour moi, c’est l’œuvre qui dit tout », défend fermement et depuis toujours l’auteur. Pourtant, depuis une dizaine d’années, avec la publication de son space opera Knights of Sidonia, que l’on rapproche volontiers de la série télévisée Battlestar Galactica, Tsutomu Nihei s’est employé à rendre son œuvre plus accessible. Sidonia est le nom du vaisseau sur lequel se sont réfugiés des habitants du Système solaire après son explosion, en quête de nouvelles planètes à habiter. Un effort d’ouverture qui s’est manifesté par un glissement de style au milieu de la série, tant sur le plan graphique que sur le plan scénaristique. L’auteur explique “Blame !” était ma première série, j’ai fait ce que j’avais envie de faire sans me demander si les lecteurs comprendraient, sans me soucier d’eux. C’était pas mal de bosser ainsi mais ça peut amener des regrets. Pour “Aposimz”, je ne voulais pas que les lecteurs se sentent perdus. J’ai tenu à tout clarifier, d’où la présence de beaucoup plus de dialogues, notamment. » Tout le monde n’a pas aimé mon évolution » Plus que des planches bavardes, ce qui frappe lorsqu’on tient entre ses mains Blame ! et Aposimz, c’est la rupture radicale dans la couleur dominante. Le noir aveuglant laisse place à un blanc laiteux, parfois poisseux. Il s’agit d’un glissement technique comme métaphorique, interprète Stéphane Ferrand, on peut le mettre en parallèle avec l’effacement génétique de l’humain. » Le créateur y voit également un défi technique Je pense que j’ai trop travaillé avec le noir et, aujourd’hui, je voudrais vraiment m’exprimer à travers des traits. » Des traits qui tirent d’ailleurs presque vers le pointillisme, là ou vingt ans plus tôt le lecteur affrontait un trait vif, rageur. En clarifiant sa ligne artistique, en assumant un virage plus pop, Tsutomu Nihei a su gagner l’affection d’une nouvelle génération de lecteurs. Très respecté pour sa patte sans concession, admiré pour abattre un travail colossal sans assistant – fait assez rare aujourd’hui –, Nihei a également participé à la production des adaptations animées de ses œuvres, disponibles depuis peu sur Netflix. Une troisième est même en préparation. Le mangaka, par ailleurs très tourné vers l’étranger, contrairement à certains de ses confrères et consœurs, regrette toutefois que certains de ses premiers fans au Japon désapprouvent le changement. Ils n’ont pas tous aimé mon évolution du noir au blanc. D’aucuns laissent des commentaires sur Amazon en disant que ce n’est plus Blame !. En même temps, j’ai gagné des lecteurs, donc je pense qu’au fond j’ai eu raison… » Nos principaux articles sur le festival d’Angoulême 2019
dessinateur de bd tourne vers la science fiction